Beaucoup d’être humain parle d’idéalisme avec une moquerie emprunte de dédain, sans souplesse d’esprit. Leur perception de la vie, du monde se limite à l’image manipulée de façon à paraître superficielle et insignifiante.
J’ai ressenti les affres de la souffrance qui ont provoqué la mort de mon esprit, m’emprisonnant dans les ténèbres aux murailles aussi imprenables qu’infranchissable.
J’ai vu la lumière rayonnante de l’amour qui irradiait l’infini, reléguant au rang du non-sens la prison dans laquelle la mort trouvait sa signification. La mort est une fin, la fin d’une feuille voltigeant artistiquement avec souplesse dans les puissants courants qui traverse le fil de sa vie. Sa chute est d’une beauté limpide, propageant un équilibre dans les arabesques poétiques qui dessinent sa chute. Quand j’observe cette feuille, mes perceptions grésillent. La beauté de sa chute l’emmène vers des sommets féeriques.
La vie n’est pas consommable, elle est inestimable… Précieuse, à nous de la colorer à sa juste valeur.
L’amour que je ressens donne un sens à ma vie, donne un sens à mon être. Noie mon ego dans sa seule vrai signification qui le fait exister: l’illusion...
Les idées, les rêves sont infinis et sont le propre de l’être humain. Ne nous enfermons pas dans nos images limitées. Ne réduisons pas la richesse de nos sentiments…
Je vis dans mon idéal, dans ce monde où la souffrance que je ne peux pas concevoir pour moi-même, je ne peux pas le concevoir pour qui que ça soit.
Je rêve d’un monde où la soif de pouvoir serait remplacé par une soif d’idéalisme… Ce monde, jour après jour, heure après heure, minute après minute, seconde après seconde s’embellirait, aurait un petit goût de paradis pour nous tous… Où l’amour, que je commence à apercevoir, engloberait chaque être vivant.
Pour moi c’est ça l’idéalisme, c’est ça mes rêves. Sans ça, je me sens limité et sans sens…
Certaines personnes rajoutent une nouvelle dimension au chemin que j’emprunte. La souffrance que je ne peux concevoir pour moi me réduirait à néant si ça les touchait. Je pense que nous représentons tous cela pour quelqu’un d’autre… La feuille, dont je parlais, ignorera malheureusement cette richesse infinie… Nous sommes les dimensions de la vie…