Les premiers de tous les pouvoirs manipulateurs, sont probablement apparus à l'époque où certains peuples abandonnèrent leurs relations privilégiées avec la nature - basées sur des pratiques essentiellement individuelles comme le chamanisme - pour fonder des religions collectives animées par un clergé. L'on est fondé à se demander pourquoi ?
Il est éminemment probable que la naissance de ces clergés institutionnalisés qui pratiquaient des sacrifices humains, ou plus tard d'animaux en remplacement, fut la conséquence de la "disparition" du soleil à la suite d'un hiver "nucléaire", et de déluges, créés par l'éruption de super volcans ou/et la chute de comètes et d'astéroïdes qui amenèrent notre espèce au bord de l'extinction totale, comme nous en avons maintes preuves.
Ce fut un effort basé sur des prières collectives pour que la vie revienne aux conditions favorables antérieures à ces catastrophes. Les conditions favorables étant revenues, les rites durent se perpétuer par crainte du retour des cataclysmes. Cela eut une conséquence majeure pour les humains car les villes sont nées du développement progressif d'une agglomération à partir d'un centre religieux et / ou commercial permanent rendu nécessaire par ces pratiques.
Les villes, une fois fondées, créèrent des conditions de vie nouvelles impliquant la hiérarchisation de la société et l'organisation de forces armées permanentes à leur service de police interne ou externe, notamment pour les protéger des nomades. De là sont nés les Royaumes et les Empires, puis enfin les états modernes.
Ce nouveau modèle de société amena une compétition - d'une ampleur inconnue auparavant des peuples chasseurs/cueilleurs - pour la possession des richesses et du pouvoir, ce qui conduisit les guerriers à s'organiser en sociétés féodales et à confisquer (le plus souvent) le pouvoir aux prêtres initiateurs de ce système. Toutefois la collaboration avec les prêtres devaient être maintenue pour que perdure l'obéissance et le respect des populations dont le travail était nécessaire à l'alimentation et aux autres besoins de ces deux classes supérieures. Ainsi naquit l'alliance satanique, entre les pouvoirs temporels et spirituels, qui dure encore à ce jour en raison de son efficacité redoutable.
Ces sociétés mues par la compétition exacerbées des égos générèrent des conditions de souffrance et de désordre pour tous: par la guerre, les famines, la misère et l'oppression. C'est pourquoi en leur sein naquit une succession de grands sages, de Rama à Jésus, qui enseignèrent aux hommes à dissiper les illusions qui étaient à l'origine de ces luttes et à abandonner l'égo pour la seule voie de la liberté individuelle: comprendre que nous sommes la Source elle-même et devons vivre en Elle.
Toutefois, l'égo à la peau dure, et ce fut peu souvent que les guerriers, ou les clergés, suivirent cet enseignement. D'autre part, les successeurs de ces maîtres sublimes se soumirent aux normes des classes dominantes, et c'est pourquoi ils les trahirent tous sans exception. La religion chrétienne, et plus particulièrement l'église catholique, est le modèle même de cette trahison (même si elle n'est pas la seule), qui partant d'une école de Vie, de la maîtrise de soi, instaura le règne de l'ignorance et la terreur sur terre pendant quinze siècles pour parvenir à ses fins.
"La terre est une vallée de larmes sous l'empire du diable, et si vous ne nous obéissez pas, vous rôtirez à jamais en enfer.": le moyen utilisé fut simple, presque puéril, mais il fonctionna à merveille. Pour conforter leur pouvoir, les prêtres bannirent le plaisir sexuel, source d'équilibre qui désamorce l'influence des pouvoirs manipulateurs, et ils occultèrent et détruisirent même, autant qu'ils le purent, les enseignements dont pourtant ils se disaient les transmetteurs, ainsi que ceux de tous les autres peuples quand ce fut possible par le biais de la colonisation, transformant ainsi une pure philosophie en secte. Ainsi fut fondée la société de la peur et du mensonge: la nôtre.
En raison de son efficacité redoutable, et de la prospérité personnelle qu'il induit pour ses initiateurs, ce modèle fit des émules, aussi les sectes concurrentes ne cessèrent-elles, et ne cessent encore aujourd'hui, de naître. Les nommer toutes est impossible tellement la concurrence est âpre, mais aujourd'hui elles ne sont plus à tourner en dérision car, dans leur ensemble, elles gouvernent la terre. Et ce, au point de mettre en place un monopole occulte mais effectif.
Quand vint l'ère des technosciences, chacun s'en crût libéré. Que nenni ! Car l'antique alliance satanique n'a pas disparu: elle n'a fait que s'adapter en proposant de nouvelles croyances comme le "progrès" ou la "médecine" etc, etc... qui ne sont en fait que des substituts, identiques aux anciennes superstitions, dans la mesure où il vous est toujours imposé de croire, mais de façon sournoise. Car entretemps est née la "démocratie" ! Cette invention formidable qui, sans changer réellement les conditions anciennes, vous offre l'illusion de la liberté. Elle est formidable: car si un esclave est censé se révolter, par contre un homme qui se croit l'auteur de ses pensées et donc de ses choix, (alors que les deux lui sont indirectement dictés) lui, n'en fera rien.
Pour la bonne bouche, des petits malins ont exploité cette mode à leur profit personnel grâce à une peur nouvelle: celle des extraterrestres.
Le véritable visage de ces pouvoirs manipulateurs est inconnu, mais leurs marionnettes, elles, sont bien visibles par tous, de même que leur technique qui se résume en un mot: "nous voulons votre bien, croyez-nous" associé à une méthode simple, qui n'est pas nouvelle :
« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. » Alexis de Tocqueville DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE (1840)
Nota: dans ce texte le mot énerver ne signifie pas irriter mais a son sens primitif : enlever le nerf, c'est à dire le ressort.
« Il est facile pour tout homme de commander ceux qui n'en sont pas » (Xénophon).
« Les peuples corrompus préfèrent le bien-être de l'esclavage aux rudes efforts de la liberté » (John Milton).
Mais il n'y a là que comédie et tragédie orchestrées: car ils se jouent de vos espoirs comme de vos craintes, négligeant par cynisme jusqu'à l'avenir de leur propre progéniture pour continuer à asseoir ce qu'ils croient être leur pouvoir et leurs richesses.
Grâce à quoi, nous allons tous, et tout droit, au grand crash: "the white man's road is a good road to die in", comme disent les Sioux.
XTant que l'humanité n'en aura pas pris conscience, elle ressemblera à Sisyphe et ne viendra jamais à bout du problème le plus simple
Source:http://www.sens-de-la-vie.com/